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Tozbu dans la jungle indonésienne

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4 août 2009

vacances a Lombok

Depuis le temps que je veux m’y remettre je reprends enfin la « plume ». Ou plutôt le clavier français qui embête bien du monde de par le monde. Je reviens « tt juste » de vacances forte appréciable dont je vais vous conter les épisodes marquants.

Vacances commencées avec un furoncle fesse gauche et 25 h de bus et terminée avec 5 furoncles et 2 jours en scooter au sud de Lombok sur des plages phénoménales.

Mon pote sylvain m’a rejoins a java début juillet, nous sommes parti ensemble au mariage de Ambang un pote indonésien a moi a l’est de Java. Nous nous sommes donc rendus à Jakarta et nous avons acheté un ticket Jakarta Ngawi (la ville ou avait lieu le mariage). Jusque là tout vas bien. Une soupe poulet coco plus tard et une demi heure d’attente et voila le gars de la compagnie de bus qui m’explique que le bus est cassée qu’il faut en prendre un autre un poil plus chers mais plus rapide et plus confortable. Je dis ok et ils nous mettent dans un bus. Je demande au chauffeur a quelle heure nous étions censé arriver à Ngawi, il me dit 7 h du matin… nous somme arrivé a 18H40 lol. Le bus était censé nous y conduire directement et évidement a 6 h du mat ils nous on transvasé dans un autre bus. Nous la tété e dans le cul à peine réveillé nous avons suivi le mouvement, ne sachant pas que 11 h d bus et 3 bus différents nous attendais. Résultat des course mon furoncle fesse gauche a explosé, tachant au passage les sièges du mariage. Et nous somme arrivé 25 minutes avant le début de la cérémonie. A peine le temps de prendre une douche surtout après que sylvain ai rempli le compartiment d’eau propre de savon en pensant que c’était le bac à douche, on me l’avait jamais faite celle la! La cérémonie adurée en tt et pour tout 2 h et était assez ennuyeuse surtout que nous ne comprenions évidement pas ce qui se passait. Les jeunes mariés apparemment se doivent de faire la gueule et quand tout est fini ils s’en vont se retirer pour profiter l’un de l’autre de leur corps respectifs. Assez fade comme cérémonie. Le lendemain matin changement de costume mais ambiance toujours glauque. Parés le lunch nous nous sommes rendu à Jogjakarta pour y passer l nuit et visiter le plus grand temple bouddhiste du monde « Borobudur ». Evidement c’était la haute saison et évidement nous n’avions rien réservé. 3 h a parcourir la ville fond en comble sur une espèce de side car avec vélo. Le gars n’en pouvait plus à la fin mais nous a déniché un petit hôtel perdu dans une ruelle mal fréquentée. CT juste pour une nuit ça nous est allé. Le lendemain direction le temple. Très impressionnant mais définitivement trop plein de touristes indonésiens qui nous demandais toutes les 5 secondes de faire des photos avec eux ou de pratiquer leur anglais bref assez bain de foule mais très beau tout de même. L’après midi retour à la ville puis direction l’aéroport pour prendre l’avion pour Bali. 2 h de retard coté avion, nous sommes donc arrivé sur le sol balinais en pleine nuit vers 2h du mat<. Direction la station de bus en taxi, pas un chat la bas donc nous avons filé en taxi jusqu’au port de l’ile pour prendre un bateau ferry jusqu’a Lombok l’ile d’à coté soit disant un poil moins touristique. 5 h de ferry à dormir plus tard nous sommes arrivés frais comme des pas gardons à Lombok. 2 bemo plus tard et un bon 5 h de route nous voila dans le bateau pour les îles gilli, plus précisément gilli trawangan la plus touristique la plus chers et la plus grande. Nous y sommes arrivé en début d’après midi puis rebelote recherche d’hôtel pendant 2 h avant d’atterrir dans un truc pas top et trop chers. Nous sommes parti faire du masque tuba pur y voir de beau poisson et 3 tortues en 30 minutes. Belles plages mais rien de si impressionnant. On s’est renseigné coté ^plongé. Belle plongée, beau fond mais bien dégradé tout de même. Tortue a chaque ^longée, pas mal de requin aussi pointe blanche et noir, serpent de mer et murène (voir les photos). Et puis après 6 jours de plongé et plage nous sommes retourné à Lombok pour gravir le Rinjani. Un des volcans els plus haut d’Indonésie tjrs en activité 3760 m. Nous sommes parti de 600 m et somme monté jusqu'à 2600. Le tout en 4h30 mains dans les poches. Et a l’arrivé pas déçut du voyage. Je n’ai eu qu’un mot pour décrire ce que nous avions sous les yeux : Magistrale !!!! Sans déconner regarder les photos mais ce lac avec cette brume ce cratère pendant au milieu et cette lave rougeâtre coulant et se transformant en grumeau noir anthracite au contact de l’eau sublime tout simplement. Nous avons eu droit aussi à un majestueux couché de soleil sur Bali avec vu sur les iles gilli ou nous avions passé la première semaine de nos vacances.

Les deux derniers jours à Lombok nous les avons passés sur des scooters à faire le tour des plages désertes de sable blanc du sud, encore une fois subliminales. Pas d’autre mot. Je suis retourné a mon Field site pour deux semaine mon pote m’a accompagné, ils n’ pas vu d’éléphant ni d’orang outan mais a apprécié tout de même<. Et après deux semaines en foret retours à java pour renouveler mon visa et grande nouvelle je rentre en Europe pour 2 mois donc tous à vos agendas………

Voila pour les news

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21 mars 2009

Site d'etude enfin trouvé

Je prend enfin le temps de revenir a mes recit blogant, pour vous mettre un peu au parfum de mes dernières avancées administrative, touristiques et puis un peu professionnelles tout de même ( je suis un peu la pour une thèse).

Tout d’abord je me dois d’introduire les albums photo rajouté brut de décoffrage sans aucune explication sur ce blog il y a de cela un peut prêt un moi. Commençons par Brastagi. Petite ville de montagne (environ 15 000 habitants) a 2-3h30 de route de Medan( dépendant du type de transport (bus mini bus, défoncé ou super défoncé ou carrément HS… et oui neuf y’a pas ici ;-)) et de l’heure de départ (et aussi du jour parce que tout compte fait les départ en week-end c’est comme partout c’est la panique autours des grandes ville et avec ces 7 millions d’habitants je pense que Medan peut être considéré comme une grande ville. A 1400 m d’altitude c’est un vrai petit paradis de fraicheur après la chaleur assommante de Medan. Et puis c’est le point de départ de pas mal d’excursion touristiques (voir les photos sur la cascade de sipiso piso et également le volcan Sibayak). J’ai donc passé une semaine la bas en attendant mon premier permis de recherche (qui ‘a permis par la suite de bosser un moi en janvier sur mon nouveau site d’étude afin de confirmer la présence de macaques sur les lieux et leur degré de sauvagerie si je puis me permettre. Une semaine de bonheur de repos dans un hôtel de charme (mais toujours très abordable, dans les 4 euros la nuit) avec de la bonne bouffe sous des bâches autours de l’hôtel dans la rue principale. Mon assistante (Mikaela) m’y a accompagnée et nous avons profité de ces quelques jours pour gravir par deux fois le volcan Sibayak. En réalité ce n’est pas très complexe, c’est un vrai volcan familiale, avec 550 mètres de dénivelées environ 2h30 a 3h00 de marche selon que l’on prend son temps ou que l’on rpend vraiment son temps. Le chemin vers le sommet commence par une route assez désagréable puis on ateind des terrasses ancienne carrière, puis la vrai ascension commence avec un peu plus d’une heure dans des paysages lunaire au milieu des fumées de souffres et de la brume quasi permanente. La brume est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons du nous y reprendre à deux fois pour voir quelque chose au sommet. En effet je n’ai jamais vu un temps aussi changeant sur un lieu donné, en une minute on passe d’une visibilité excellente (pas le grand soleil et le ciel bleu bien sur mais une visibilité des Km a la ronde) a un brouillard si épais que l’on ne voit pas a 10 m. Et je dis une minute je ‘exagère rien, pour les photos il faut vraiment se tenir prêt pour cliquer entre deux nappes de brouillards. Ce volcan est donc théoriquement toujours ne activité même si ça faut bien longtemps qu’il n’a pas craché de lave mais les volutes de fumées qui s’en échappe et les geysers ne laisse aucun doute sur son envie de se réveiller un jour. Au sommet le cratère est assez grand, et de nombreuses personne se sont amusé a marqué leur nom ou des messages a l’aide d’énorme pierre pour que l’on puisse les voir de bien loin, c’est rigolo mais ça gâche un peu le coté magique des lieux. Cette brume quasi permanente quant a elle renforce le coté lunaire et donne un aspect vraiment magique a ces lieu, un aspect fantomatique et quasi irréel. Une station météo est installée en son sommet et de celle-ci si le temps se découvre on voit quasiment a 360 degré aux alentours ce qui donne une belle vue d’ensemble, et une possibilité d’apercevoir sortant des brumes lointaine le monstre local le volcan sinabung. Malheureusement pour moi, après avoir lu la liste des morts sur ses pentes, Mikaela ne s’est jamais laissé convaincre par mon envie d’ascension. Ils vantent ce volcan comme le plus beau d’Indonésie, j’en doute mais de Sumatra cela reste possible, alors je suis un peu déçut de ne pas l’avoir fait, mais j’attendrais des visite d’amis plus téméraires (si il ya preneurs…laissé un message). La descente sur le flanc « jungle » de la montagne est assez raide mais sympathique, cela change de paysage. La deuxième fois nous avons même aperçut nos amis primates au sommet (c’est dingue que ces bestioles soient présentent si haut). Ce n’était pas des macaques qui ne s’aventurent pas dans les hauteurs mais des langurs (ou leaf monkeys) qui sautait gaiement sur les crêtes.

Le soir nous avons instauré une tradition « culinaire » en enchainant de délicieux poissons ou poulet rôti au grill avec la plus délicieuse des friandises la martabak. Je n’ai jamais retrouvé à Medan des martabak aussi délicieuses qu’a Brastagi. Une mélange entre la gaufre, le blinis et le pan cake, mais avec un gout bien différent , et le tout couronné de plein de beurre (bien gras donc) et de chocolat et plus original de fromage fondu. Un vrai délice…

Comme vous le verrez sur les photos (ou comme vous ‘lavez peut être déjà vue) les couché de soleil au pied du volcan sont majestueux (même si les photos ne rende rien de la beauté et de la magnifissance de ces moments). Un volcan au loin crachant quelque volute de fumées un autre tout prêt, un soleil qui joue a cache cache avec le flanc de la montagne, des nuages qui se font si mince qu’ils se fondent dans le ciel et vous imaginé ce que cela peut rendre. Ici les coucher de soleil durent assez longtemps pour un pays si proche de l’équateur (carrément même sur l‘équateur puisqu’il coupe Sumatra en deux) mais il s’achève aussi très vite sur la fin retombant d’un coup sans prévenir…

Cette semaine à Brastagi m’a permis également d’assister à un spectacle traditionnel venu de Java (drôle d’être à Sumatra pour voir des artistes venu de Java..). C’est assez typique et cela laisse part a pas mal de question de ma part puisque les « acteurs » semblent comme possédé, ils inhalent une fumé qui s’apparente à une drogue, mangent du verre, se font fouetter, et arrache a pleine dent la peau de noix de coco fraiche. Ils se prennent pour des tigres, des singe sou autres chevaux ou plus originale des zèbres méchants (animal venu d’Afrique et qui représente ici apparemment le mal) tout ca avec participation active du public, et hilarité général. Le tout également en musique, avec des instruments traditionnels maniés par de vieux sages qui ne participent pas aux frasques exubérantes des acteurs ensorcelés. Le spectacle dure 5 h et je ne suis pas resté jusqu’au bout parce qu’il faut dire que cela devient un peu un cafouillage général sur la fin et ce ‘est plus marrant, c’est assez lassant. Malgré tout expérience très intéressante. Comme je suis retournée a Brastagi un WE avant de finalement vraiment commencer à bosser, je me suis rendu compte que c’est un spectacle hebdomadaire.

Brastagi est également le lieu de départ vers la cascade de sipiso piso, avec une hauteur de 90 a 135 m selon les sources, mais qui reste néanmoins impressionnante. La puissance de cette chute d’eau arrose 50 m au alentour de son point de chute et la beauté de la végétation alentour allié aux arcs-en-ciel furtif qui se forment dans l’eau de la cascade et a la vu sur le lac le plus grand d’Asie du sud est le lac Toba, donne une singularité particulière a ces lieux, une sensation de pénétré dans un autre monde, plus sauvage ou la nature reprend ses droits. Afin de prendre des photos toujours plus haut toujours plus vertigineuses, je me suis rendu au sommet de la cascade et, guidé par un vendeur de tomates local, j’ai pu voir la chute sans fin de ce monstre aquatique et me payer le luxe de presque tombé de ses hauteurs.

Après ces vacances forcé dans l’attente d’un permis de recherche (c’était avant noël) nous somme retourné a Medan, avons passé un nouvel an des plus « soft » avec restaurant italien, cocktails en pagaille et bar musical. Ce qui m’a surpris ce jour la c’est qu’après les 12 coups de minuit et un petit verre de mousseux pour célébrer (et également une chenille immense dans le bar pendant une bonne dizaine de minutes) tout le monde a déserté les lieux et a minuit et demi il ne restait dans le bar que les employé, deux vieux pochetron pas en états de partir Mikaela et moi. Nous sommes donc rentré tranquillement à l’hôtel en Becak (side car local moyen courent de se déplacer en ville, économique mais aussi fonctionnel qu’un taxi mais avec plus de charme).

En janvier nous avons, après avoir démêlé l’administration indonésienne et jonglé avec les différents officiels locaux, passé 3 semaines en foret. J’ai fait une petite virée en pirogue a la tombé de la nuit sur la rivière ce qui m’a permis de repéré 4 groupes de macaques dormant tranquillement le long des flots et donc de qualifié ce site d’étude comme valide pour mes recherches (cela tombe bien il me faut 4 groupes d’étude). Depuis la terre ferme et de jour nous en avons repéré au moins 3. Mikaela et un guide en on suivi un et un autre guide et moi-même avons suivi un autre. Le troisième a été vu pour ainsi dire 2 fois 1 h. Nous avons donc commencé à habituer ces bestioles mais il reste du boulot.

Le site d’étude choisi est donc Aras Napal, je vous en avais déjà parlé dans mon précédant post. Mais maintenant c’est confirmé, Antje (ma superviseur) va m’appuyer financièrement pour que je tente d’habituer 4 groupes de nos amis macaques en 1 an et puisse commencer me recherche en janvier prochain.   

16 février 2009

de nouvelles photos toutes chaudes

bonjour a vous

juste un pti post pour dire quil y a 3 nouveaux album photos dispos, en attendant le bla bla... et oui aussi j'ai trouve un site d'etude et je commence cette semaine serieusement.... je vous raconterez tous ca...

3 janvier 2009

depuis le temps....

Me revoilà après une baisse de motivation générale due aux divers problèmes de permis de recherche (que je n’ai d’ailleurs toujours pas). Fin octobre j’ai reçue la triste nouvelle que je n’aurais surement pas mon permis de recherche pour Aceh (province instable aux risques politiques constants) avant octobre 2009. Avec cette information en main je me suis donc mis à la recherche d’un nouveau site d’étude pour mon projet de thèse. C’est ainsi que je me suis retrouvé à parcourir Sumatra nord. J’avais dans l’idée de faire un peu le tour de l’ile mais la réalité géographique et administrative m’a bien vite rattrapée. En effet, ici, mis à part les sites touristiques ou je me suis rendu compte qu’il est illusoire de croiser des singes non influencés par l’afflux de visiteurs, j’ai besoin d’avoir en main un nouveau permis de recherche pour visiter des sites scientifique avec accès limité et donc à priori plus appropriés pour mon étude. Ma première semaine a Sumatra, dans la province de nord Sumatra, j’ai découvert l’ennuie et la non attractivité de la ville de Medan, deuxième ville d’Indonésie et capitale de Sumatra. Rien à visiter, rien à faire et la même circulation lancinante qu’a Jakarta. Néanmoins cette première semaine m‘a permis de rencontrer des collègues hollandais dans la même galère que moi, mais qui eux ont trouve facilement un site de remplacement. En effet il y a certes bien plus de macaques que d’orangs outans à Sumatra mais les orangs outans sont bien plus étudiés et de nombreux sites fournissent des groupes habitués prêt à être suivis ce qui n’est pas du tout le cas des macaques. Bref tous ça pour dire que pour eu le problème fut assez simple à régler. Cela m’a tout de même fait du bien de rediscuter science et recherche avec des alter egos après avoir croupis à Bogor. J’ai aussi rencontré Christopher un allemand en Indonésie depuis 6 ans qui est principale investigateur d’une association pour la protection des éléphants à Sumatra et qui m’a bien aidé dans mes démarche et aussi conseillé des sites potentiels auxquels je n’avais pas pensé comme Aras Napal, le premier site que j’ai visité et ou j’aimerais retourner plus longtemps afin de faire le point. En effet je n’ai passé qu’un jour là bas car pour y passer plus de temps il me faut le fameux permis de recherche, mais cela m’a permis d’apprécier une station de recherche bien accueillante avec toutes les commodités nécessaires dans une forêt paisibles un peu dégradée mais néanmoins peuplées de multiples espèces de primates (orang outan, gibbons, siamang, et bien entendu macaques). Malheureusement comme je ne suis resté qu’un jour et n’ai passé « que » 10 h en foret je n’ai pas vu la queue d’un macaque. J’en ai vue qui grouillaient le long de la rivière lorsque je me suis rendu sur le site en bateau mais point dans a foret. Le guide locale ma affirmé qu’il y a 5 groupes en forêt et que je suis juste malchanceux, si c’est le cas cela me fournirais un bon site alternatif de recherche, mais je dois m’en assurer, comme saint Thomas je ne crois que ce que je vois. Ce cours séjour m’a permis de me ressourcer néanmoins, avec 1 heure de bateau sur une rivière aux abord mi sauvages mi cultivés et surtout ce ciel local d’une beauté fracassante avec ces mélanges de bleu et ces nuages qui s’étirent pour livrer une coulée de lait dans les cieux au loin,. Evidement les locaux me prenait pour un fou en me disant que « oui c’est un ciel normal » quoi mais moi je l’ai trouvé particulièrement artistique. J’ai aussi eu l’occasion de faire une balade à dos d’éléphant et aussi un petit plouf dans la rivière pour faire leur toilette. Je n’avais pas compris la totalité du programme et en particulier je pensais qu’on amenait les éléphants à la rivière pas qu’on restait dessus pendant qu’il jouait aux sous marin. Bref mon baladeur MP3 et mon carnet de notes de voyages y sont passés, mais pas mon portable, vive les Nokia moi je dis !!!! Apres ce bref aperçut, Ambang un assistant indonésien habitué à travailler avec un collège a moi sur les langurs et qui tente de reconstruire la phylogénie de ces primates m’a rejoins pour à la fois m’aider dans certaines traduction et aussi a me démêler de l’administration indonésienne et également collecter quelques échantillons dans la région nord Sumatra ou mon collègue (Dirk) n’a pas encore mis les pieds. Il n’a pas été déçut, car si je n’ai pas trouvé de groupes de macaques adéquat pour mon étude les deux sites que nous avons visité ensemble grouillaient de thomasi (langur local, ou leaf monkeys, singes mangeurs de feuilles quoi). Le premier site, Bukit Lawang est un petit paradis sur terre malheureusement gorgé de touristes. C’est un centre de réhabilitation pour les orangs outans ou ils relâchent en foret des individus captifs. Cers orang outan se baladent donc librement dans leur habitat d’origine mais sont bien sur peu effrayés par l’’homme ce qui offre une occasion unique de les approcher dans leur habitat naturel. Deux fois par jour ils sont nourri à la plate forme conçue à cette effet et cela constitut l’attraction touristique majeure. Certain touriste fauchés, pressés ou fainéants ne vont qu’à cette plateforme et ne prennent pas la peine de faire un treck en forêt. Il faut dire que l’association des guides locale, au courant des prix exorbitants pratiqué pour le grands singes africains (gorilles en particulier) ont fixés des prix certes moins hallucinant mais qui reste localement très disproportionnés. Ici on paye un guide par personne qu’il accompagne, si bien qu’au delà de 5 personnes le guide peut se faire un SMIC local en une seule journée. Bref je n’ai donc pas pris de guide, mais, grâce a Ambang et à son permis de recherche et également à une lettre de l’université partenaire de Bogor expliquant mes objectifs recherche, un ranger 5 fois moins chers qu’un guide et plus compétant. Le premier jour sur place fut passé à moitié dans l’office du parc national à régler la paperasse pour qu’Ambang puisse collecter des échantillons en foret. Nous avons mis 6 jours obtenir la lettre de permis, heureusement ils nous ont permis d’aller en foret avant. Le deuxième jouir, nous avons commencé par une journée « sportive » avec marche une dizaine d’heure histoire de parcourir dans sa totalité le système de sentier local. D’une pour me rendre compte de la facilite d’accès et de la possibilité de suivre des animaux sur place et de deux bien entendu pour peut-être rencontrer par chance des macaques et évaluer leur degré d’habituation et également la composition du groupe. Nous avons croisé un groupe a l’entrée du parc très habitué, certainement dû au fait qu’ils passent une grande partie de leur temps à l’extérieur du parc à chercher de la nourriture au niveau des habitation ou des plantation de caoutchouc. Toujours est-il que ce groupe ne convient pas à mon étude puisqu’il ne passe pas la totalité de son temps en forêt. La forêt en elle-même st très belle, ressemblant beaucoup à ce que j’ai pu expérimenter à Madagascar, avec de belles pentes, des racines aérienne, et des arbres au tronc gigantesque et aux racines dégoulinantes sur les flancs des collines comme un mur de végétation naturel. Les racines prennent tellement de place parfois qu’elles forment de véritables escaliers s’entremêlant sur des dizaines de mètres. Mais lorsque la pluie s’en mêle bien entendu c’est une autre histoire. Toujours est il qu’il est plaisant de se balader sur ces sentiers, même si ce n’’est bien évidement pas de tout repos. Nous avons croisé également pas mal d’orangs outans et en particulier cette femelle avec son bébé à la manie de mordre les passant et dont nous nous sommes vite éloigné historie de ne pas prendre de risques. J’avais beau avoir vue des engins gigantesque à la télé ou au zoo, l’effet nature est totalement différent. Même si je suis conscient que ce ne sont que des individus relâchés et que leur comportement est sans doutes biaisé, je ne peux pas ne pas être fasciné par leur déplacement lancinants. Sincèrement si un animal sur terre devait être le descendant de bob Marley ce serais sans aucuns doutes ces grands singes si tranquille, si Agil et si peace and love dans leur actions. Bien entendu ils peuvent s’énerver et ils peuvent être très rapide, mais en général la loi du moindre effort s‘applique a chacun de leurs gestes d’une lenteur mais également d’une efficacité impressionnante. Le gros problème locale c’est que les rangers qui nourrissent les bête ne le font pas dans un objectif apparent de les rendre indépendantes. En effet il rentre en contact physique avec eux, leur tendant ka nourriture à bout de bras. Ils devraient simplement laisser la nourriture sur la plateforme et se retirer pour laisser les orangs outans indépendamment l’approcher et s’en emparer. Au lieu de cela ils leur donnent dans les mains et reste à coté tout du long. Comment faire ensuite pour que ces grand benêt ne soit plus dépendant de ces nourricier et vaque à leurs occupations ? Impossible en effet. Cette familiarité extrême augmente également les comportements agressifs des grand singes quand ils n’ont pas ce qu’ils veulent et également bien sur le risque de transmission de maladies avec l’homme du au pattern génétique très proche. Je suis resté a Bukit Lawang dans un hôtel assez roots mais très agréable, avec des petites cabanes en bois perchées en haut d’escalier et une vue imprenable sur la forêt et ces trésors. Une des maisons d’hôtes les plus reculé par rapport au village et donc peuplé de macaques environnants qui passait prêt de notre chambre tous les jours à heure fixe et se retrouver effrayé par notre présence chaque fois comme au commencement. Néanmoins, cela m’a permis de voir mes amis macaques. Le deuxième jour, nous nous sommes consacrés à la collecte d’échantillons pour Ambang. Crotte et enregistrement de sons d’alerte au programme. Très intéressant, cela m’a ramené à mes enregistrements malgaches et lémuriforme. Ici un petit Play back pour faire réagir les groupes que l’on croise puis un enregistrement de la réponse. Nous avons croisé tellement d’individu qu’Ambang n’avait pas assez de tubes pour collecter tout les échantillons fécaux. Le troisième jour j’ai voulut sortir de la zone touristique et traquer les macaques en dehors des sentiers battus. J’ai fait donc fait galéré le guide de l’autre coté de la rivière dans une zone ou personne ne va jamais et ou les sentiers n’existent pas, à découper la végétation locale à la machette, se frayer des chemins dans les marécages locaux. Je pense qu’il n’a pas apprécié ce jour là, d’autant plus qu’ils s‘est révélé infructueux. Les singes d’Ambang étaient une foi de plus omniprésent mais pas l’ombre ni la queue d’un macaque. Et cette journée à galérer dans des pentes abruptes et glissantes et dans de petits ruisseaux boueux m’a permis de constater que même en présence de macaque ma recherche ne pourrais pas se faire de ce coté de la riviére. La forêt est néanmoins belle encore plus que du coté touristique car plus sauvage. Nous somme revenu par un autre chemin à travers les bambouseraies. Très beau également, mais assez raide. Après une descente également abrupte nous nous somme retrouvé prêt de la riviére mais à 500 m de notre point de départ. Nous voilà obligé d’emprunter un chemin à flanc de falaise longeant la riviére avec un risque fatal à chaque pas de tomber dans cette masse d’eau dégoulinante à la puissance décuplée par les pluie quotidiennes actuelles. Le chemin commence par le pire, une descente d’une quinzaine de mètres quasi à pic avec seulement quelques arbres et racines pour s’arrimer. Le plus impressionnant est que, si pour nous ce passage s’apparente à de l’escalade, les locaux peuvent gravir cette falaise avec un sac de riz de 40 Kg sur l’épaule sans soucis et des chaussures en plastiques… Question d’habitude surement. Depuis 1 moi mon assistante américaine m’a rejoins à Sumatra et nous sommes retourné a Bukit Lawang car il lui tenait à cœur de voir les orangs outans et je la comprends. Nous avons refait ce chemin du combattant à travers bambouseraies et falaise le long de la rivière. Seulement la pluie c’est joint à la fête et sous des trombes d’eau, les ruisseaux devienne fleuves, les goutes à goutes sur les rebords des cascades impressionnantes et les chemins des ruisseaux hyper glissants. Notre descente s’est donc apparentée à du canyoning forestier, a suite de glissade de roulé boulet et de fou rire. Ce qui était glissant devenait une vraie patinoire et ce qui etait descendable en faisant attention devenait descendable en glissant sur les fesses comme sur des toboggans naturels. Le long de la rivière ce qui etait difficile est devenu dangereux et même flippant mais pas le choix la nuit nous guettait et pas moyen de faire demi tours donc nous avons franchit nos peur et au final me voila toujours en forme rien de cassé et elle non plus. Le dernier jour de mon premier passage a Bukit Lawang, je voulais m’assurer que je n’avais pas manqué ma chance en ne trouvant aucun macaque réellement en foret. Je suis donc reparti de plus belle à les traquer en compagnie de notre ranger des jours précédant mais également le guide du projet orang outan qui passe 6 jours par semaine en foret et connais donc par cœur théoriquement les territoires des macaques. Malheureusement en ces temps de disette alimentaire en foret ces macaques fourbes sortent de la forêt et se rendent dans les plantations adjacentes voir les poubelles des maisons pour se nourrir. Très dur donc de trouver un groupe au cœur de la forêt, et celui que j’ai croisé, et que j’ai suivit ce jour là plus de 4 heures, vole en réalité les bananes et autre nourriture données aux orangs outans et devient donc non étudiable pour mon propos. La triste réalité de la non faisabilité de mon étude en ce lieu paradisiaque m’a frustré mais il fallait se rendre à l’évidence. Je me voyais déjà louer une maison localement avec une cuisinière et mon équipe à deux pas de la forêt et parcourir ces sentiers bien tracés au quotidien, courant après les charmants macaques. Le troisième site visité etait également très prometteur. Touristique mais pas trop, assez isolé pour rester sauvage, mais avec des accommodations locales particulièrement bien développées me permettant d’effectuer ma recherche dans les meilleures conditions. Néanmoins des obstacles naturels et faunistiques m’ont bien vite sauté aux yeux dans ce petit paradis forestier nommé Tangkahan. Ce site est situé a 15 Km au nord de Bukit Lawang a vol d’oiseau mais il faut 9 h de bus pour se rendre de l’un à l’autre, la route ne passant pas du tout tout droit il faut revenir quasiment tout à l’est pour repiquer au nord ensuite. Je vous raconterez Tangkahan et mes périples volcaniques plus tard sinon le texte va faire mille pages Bonne année à tous et merci de me lire
22 octobre 2008

Les Célébes, paradis sur terre

La première semaine d’octobre, dans le but de sortir un peu de mon quotidien Javanais (et surtout citadin à Bogor), et aussi parce que aucune nouvelle ne pointait son nez du coté des permis de recherche, j’ai décidé de partir une grosse semaine aux Célèbes. En plus, en cette fin de Ramadhan (je suis parti 3 jours avant la rupture du jeûne), les institutions et administrations sont fermées pendant une semaine, donc pas de permis en vu de toute façon (en attendant nous voila rendu presque fin octobre et je n’ai toujours pas de bonnes nouvelles).

J’ai donc pris l’avion à Jakarta, départ vers le soleil, les plages, les fonds marins fabuleux et aussi, bien sûre, les macaques à crête noire (Macaca nigra) sujet d’étude des collègues de mon labo de Göttingen. Le manager du site de recherche là bas (Ugi) est venu me chercher en scooter à l’aéroport, et c’était parti pour deux heures de vent dans les cheveux et de paysages magnifiques se succédant. Les ravages de la déforestation ont ici aussi fait leurs preuves, laissant des paysages à perte de vue de cocotiers qui contrastent grandement avec les plantations de thé des montagnes Javanaise. Et plus, le paysage, tout du moins dans ce nord du pays, est bien plus plat, en tout cas c’est ce qui apparaît. Puis au loin une montagne, un volcan une foi de plus, et Ugi m’a fait savoir que derrière la montagne était notre destination. La fin de la route ne peut même plus être qualifiée de « route » tellement les racines et les diverses coulées de boue ont pris le dessus sur le semblant d’ordre mis par les humains. Néanmoins, cela rend le trajet encore plus roots et donc plus intéressant, mais j’avoue que je ne ferrais pas 10 h sur des routes comme ça en scooter, surtout avec 10 Kg sur le dos (ordinateur et fourbi habituel oblige). Arrivé là bas, je réalise qu’ils ne m’ont pas menti. Leur station de recherche s’apparente vraiment à un petit paradis. Building en bois ou en dur. Lit confortable. Cuisine délicieuse. Et surtout plage à 20 m de la cuisine et coraux à 5 m de la plage. Le pied quoi !! Leurs macaques passent même parfois quelque temps sur la plage, soit des plages de sables noir (proximité volcanique oblige) autours de la station, soit des plages rocailleuses, charmantes mais évidement moins « accueillantes ». Mais bon tout de même il faut avouer qu’observer des animaux aussi passionnants que les macaques dans des conditions idylliques et une ambiance « vacance à la mer » ce n’est pas une expérience commune.

Le premier jour, j’ai servit d’assistant à Christof qui calibrait son appareil photo et faisait des tests de distance. Il nous fallait trouver un couloir d’ombre de 6 m de long et 2 de large, dans la forêt. Et bien, contrairement à ce que nous pourrions penser, cela n’était pas facile du tout. En particulier parce que la forêt là bas est très clairsemée, absolument pas comparable à la forêt tropicale que j’ai « pénétrée » à Gunung Halimun sur l’île de java mi septembre. Néanmoins c’est agréable de se balader là bas, mais le terrain est vraiment de tout repos comparé à ce que j’ai connu à Madagascar par exemple. Evidement la difficulté des journées de travail de mes chers collègues relève plus de la durée (13 h d’affilé en général) que de contraintes liées aux reliefs ou à une végétation trop dense qui obstrue les passages. La taille des groupes aussi m’a impressionnée. Bien évidement on me l’avait dit, entre 50 et 80 macaques par groupes, mais d’être au milieu d’un tel groupe n’a rien de comparable avec la description qu’on a pu vous en faire. De plus, suivre son sujet d’étude focale, ou alors reconnaître tous les individus avec lesquels il interagit s’avère d’autant plus difficile. Le premier jour, je ne suis pas allé à la découverte de la journée type des apprentis chercheurs de Göttingen (en même temps ça sera aussi ma journée type dans quelques temps si j’obtiens mes permis un jour). Je suis resté au camp à travailler sur une demande de fonds pour ma thèse (une de plus, j’en suis à 5 maintenant espérons que l’une aboutisse un jour tout de même, pour le moment "wait and see" et croisons les doigts aussi).

Malgré mon « inactivité » sur ma chaise face à la mer en compagnie de mon ordinateur, j’ai eu la chance de voir mes amis macaques. En effet, comme presque tous les jours, leur route a croisée l’emplacement de la station de recherche, et en leur présence on peut réaliser toute la difficulté de l'habituation juste (comme dirait Ségolène Royale). En effet, bien habituer les macaques à la présence humaine est essentiel pour pouvoir les étudier en détail, les approcher et avoir un aperçut de leur comportement détaillé ainsi que leurs interactions sociales et de leur alimentation. Mais la sur-habituation peut vite révéler ses revers détestables comme la manie des singes à venir piquer toutes sorte de restes dans les poubelles de la station, à prendre chaise et table si nous ne sommes pas vigilent. Ils pourraient même s’en prendre aux ordinateurs ou autre matériel couteux et on ne peut plus fragile, c’est pourquoi un humain se doit de faire la sentinelle autours de tout ce matériel extérieur, et de chasser de manière récurrente les mâles et juvéniles en mal de respect vis-à-vis d’une espèce plus développée.

Ils n’en ont pas conscience mais leur canine pourrait nous faire un tort absolu (voir les photos). Heureusement qu’il ne s’en serve pas contre nous et qu’ils se tiennent tout de même à distance quand nous agitons un balais ou se dressons devant eux. Mais j’ai expérimenté que le simple fait de se baisser pour prendre une photo à leur hauteur, lève l’inhibition qu’ils ont vis-à-vis de l’humain debout et ils s’approchent jusqu'à me faire douter pour la sécurité de mon appareil photo. J’ai découvert quelques comportements assez sympathique, comme le « testis grabbing » ou les mâles attrapent les testicules de l’autre dans un geste affiliatif et pour lui signifier qu’ils sont amis. Ce jour là, une attraction naturelle s’est dressée aussi sur leur route. Un rat mort trainé sur le sable, à deux pas de la station. Source d’attraction surtout pour les juvéniles, ils se sont très vite retrouvé une bonne demi douzaine autours, le prenant tour à tour, le manipulant, le reniflant, s’enchainant les un les autres. Exactement comme chez nous, un attroupement attire l’attention et chacun venait voir avec plus ou moins d’intérêt ce qui se passé là. Au final les individus présent dans ce petit conglomérant variaient mais le nombre demeuré plus ou moins constant. Et puis après une bonne quinzaine de minutes, leur attraction initiale pour cet « objet » insolite s’est détournée, et ils ont regagné la forêt comme ils étaient venus. L’inconscience des jeunes jouant dans les feuilles est également très rafraichissante.

Le troisième jour, j'ai décidé tout de même d’aller en forêt tôt le matin avec Julie et son assistant, Jérôme, un Français également. Nous nous sommes donc levés à 4h. Petit déjeuner copieux (nouilles frites, fruit, thé, beignets). Il est difficile de se forcer manger au réveil après une courte nuit de sommeil, mais il le faut si l’on veut tenir toute la journée. Nous emportons tout de même une boite repas Tupperware avec du riz et des nouilles principalement, un peu de poisson aussi en général. Me voilà donc parti de la station à 5h, sous les premières lueurs du jour, après un petit déjeuner face à la mer et au levé du soleil imminent, grandiose ! C’est que l’ont réalise vraiment qu’ils sont au paradis. Comme ils suivent les macaques de leur réveil à leur arbre de « couché », ils savent d’un jour sur l’autre ou les trouver. Nous avons donc atteint leur arbre nocturne de la veille, et là…. j’ai assisté à un spectacle fascinant qu’il ne m’avait jamais été donné d’observer avec les groupes bien plus petits que j’ai pu étudier auparavant. Ces grappes de singes descendant des arbres, ou des lianes, de tailles et de forme variables, entre les enfants, les juvéniles les adolescents et les adultes. Le sol se couvre tout d’un coup de ces drôles d’animaux tout noirs avec une crête sur la tète. Ils sont vraiment marrants mine de rien. Surtout les juvéniles, avec leur regard innocent et cette crête qui les rend un peu rockers. Après le chahut et la dispersion initiale, Julie tente de localiser la femelle sur laquelle elle veut prendre des données. Une des premières mesures de la journée est la dispersion du groupe. A savoir quel est la distance entre les deux individus les plus éloignés du groupe (en tète et en queue de peloton). Cette mesure est réalisée avec un GPS et deux observateurs. Chez ce groupe, impressionnant ce jour là, la dispersion a atteint les 350 m. Imaginez vous, cherchant un individu en particulier dans un tel fourbit. Une fois les premières confusions matinales, j’ai accompagné Julie dans son suivi focal de sa première femelle de la journée et elle a pu me montrer les principaux comportements sociaux exprimés par cette femelle ou par les autres envers elle. Dans la mâtiné il m’a également été donné d’observer la confusion et l’extrême tension d’un conflit intergroupe. Une vague noir déferlante en haut de la colline sur une autre vague noire. Comme un front de mer s’élevant de part et d’autre. Dans ce genre de situation même le plus expérimenté des chercheurs se doit de se focaliser sur des interactions en particulier car tout n’est pas notable, à moins de faire une vidéo. Julie a choisi la solution de l’enregistrement audio ou elle reporte tout ce qu’elle voit. Une méthode qui s‘avère également efficace. Ce qui m’a surprit c’est leur propension à ignorer totalement notre présence et à se chamailler, voir à se battre réellement, à moins de deux ou trois mètres de nous. Cela court partout tout autours, on se dit qu’un macaque va rentrer en collision avec nous, mais non, ils nous évitent bien consciencieusement comme si nous étions des éléments inertes du paysage, des arbres plantés là, sans plus les déranger. C’est vraiment intéressant de pouvoir être si proches de ces animaux et que leur comportement ne soit, à priori, pas affecté par notre présence. Bien évidement, ça on ne pourra jamais le vérifier, puisque ce qu’ils font lorsque nous ne les observons pas restent évidement inconnu.

En tout cas, cela ne les empêche pas de se groumer, de se disputer, de jouer, de se courtiser, et de copuler. Le répertoire comportemental est vraiment très large chez les macaques et les possibilités d’interactions presque infinis dans des groupes de telle taille.

Ce jour la, les macaques ont passé un temps assez important en bord de mer, dégustant copieusement des fruits charnus face à la mer ou jouant avec des résidus de polystyrène resté là pour les plus jeunes. Les copulations allaient aussi bon train, ainsi que les masturbations. Un trait assez intriguant de cette espèce (mais ils ne sont pas les seuls) c’est que les mâles mangent leur sperme très souvent après la masturbation comme si il ne voulait pas perdre d’énergie. Evacuer le sperme délétère par la masturbation pourrais aussi être une stratégie pour assurer la mise à disposition de sperme de bonne qualité lors des copulations.

Comme ce groupe est le dernier qui à été habitué par mas chers collègues, il est encore un peu farouche et tolère plus ou moins bien les nouveaux observateurs. J’ai pu le constater le matin, quand les femelles me fuyaient copieusement. Les mâles exposés leurs troubles en me chalengeant grâce à leur grimace caractéristique, durant laquelle ils exposent leur magnifique canine à la ronde pour une fraction de seconde. Ce comportement, qui se veux rare, et qui limite donc la prise photographique (notamment pour mesurer ensuite sur ordinateur la taille des canines et connaître le lien entre dominance et condition de ces atouts de guerres), s’est révélé commun ce jour là et m’a permis de saisir quelques clichés corrects (voir photo).

L’après midi, j’ai abandonné Julie et Jérôme à leurs observations et je suis allé nager au dessus des magnifique coraux et poissons qui bordent leur site d’étude. De belles patates, abritant de nombreuses espèces et des couleurs vives et très variées. Mais comme on me l’avait dit je n’avais encore rien vu, et en me rendant le WE à Bunaken au nord du nord est des Célèbes, j’ai compris ce que le mot paradis sous marin signifiait vraiment.

Pour finir sur la forêt, le dernier jour je me suis rendu avec un guide local en forêt pour essayer de dénicher les autres espèces d'animaux sympas qui peuplent cette forêt dénudée. Nous avons croisé, tôt le matin, les amis tarsiers. Le deuxième plus petit primate au monde après les microcèbes que j'avais pu observer à Madagascar. Ils vivent en groupe monogames dans des creux d’arbres et sortent à la tombé de la nuit pour revenir au matin, se nourrissant la nuit principalement d’insectes en sautant tout autours de leur nid et en vadrouillant dans la forêt. Nous avons aussi croisé le couscous, un drôle de marsupiale de la taille d’un gros raton laveur perché au sommet des arbres. (Sulawesi ou les Célèbes pour les français est la frontière géographique entre grand mammifères et marsupiaux, ici on commence à trouver ces drôles de vertébré à poche qui peuplent l’Australie). J’ai aussi vu pas mal de « hornbill » ces oiseaux assez impressionnants qui produisent un bruit comparable à un hélicoptère lors de leur vol au dessus de la canopée. Un énorme bec comparable à celui d’un toucan et une bosse sur le bec d’où leur nom. Des couleurs également majestueuses.

Monsieur le guide m’a également amené à l’attraction de cette forêt. L’arbre étrangleur, avec un creux au milieu de quelques 3 mètres de diamètres. Je suis monté à l’intérieur, plus on monte plus cela se ressert, et moins on fait le fier parce que plus la chute deviendrais fatale. Mais quelle vue de la haut…

Ces cinq jours dans la réserve naturelle de Tangkoko m’ont bien ressourcé, permis de renouer des contacts sociaux et de voir un peu le terrain. Ce fut bien évidement trop court. Le Week-end je suis allé sur « L’ILE ». Celle ou il faut absolument aller quand on est dans la région. L’île de Bunaken a une quinzaine de Kilomètres au nord de Manado. Cette île est entourée par une barrière de corail des plus magnifiques au monde. Tout le site est une immense réserve sous marine, et même si à certain endroit on se rend compte que les mesures de protections de la biodiversité sont arrivées trop tard, la plupart du corail et de la faune locale est conservé. Ici on est au croisement des océans pacifique et indien, et des courant de ces deux entités aqueuses majestueuse ramènent chacun leurs lots d’espèces magnifiques et diverses. On trouve ainsi plus d’une dizaine d’espèce de crabes, également un quinzaine de crevettes, 5 ou 6 homards, les poissons sont innombrables. La spécialité locale ce sont aussi les nudibranches, des espèces de limaces des mers qui revêtent des couleurs hallucinantes fluo et vraiment variées. Elles sont toute petite en général quelques cm seulement mais mon moniteur de plongé, bien que très jeune, connais sont sujet et sais dénicher les plus petites espèces et les plus baroque également. Je vous mets en album quelques photos prises avec son appareil photo numérique équipé d’une coque étanche lors de nos plongés pour vous donnez un aperçut même très succins de la diversité sous marine locale. 5 plongées, dont une nocturne, m’ont données un aperçut assez exhaustif je pense, même si évidement on ne voit jamais tout, et le gars du club de plongé m’avouait que même après 1000 plongées dans le coin il rencontre toujours des espèces qu’ils n’a jamais vu auparavant. La nocturne était vraiment la cerise sur le gâteau. 75 minutes autours de 15-20 m à observer les crustacés s’agiter la nuit. Plein de minuscules crevettes aux yeux rouges en orbites, des homards bleu turquoises au sortir de leur trou. Et puis tout ces poissons qui dorment, et que l’ont peut toucher sans qu’ils réagissent. Les diurnes sont tous dans un état léthargique et on découvre vraiment un autre versant de la vie sous marine. On n’a presque pas l’impression d’être sur le même site de plongée. Les anémones aussi ouvrent leurs tentacules en grand la nuit offrant un spectacle des plus réjouissants. .

Après toutes ces merveilles, le retour à la ville fut d’autant plus dur. Je suis maintenant en Indonésie depuis presque 2 mois et toujours pas de permis de recherche. J’espère pouvoir bien vite vous parler de mes macaques à moi.

Pour information, j’ai rajouté quelques photos à l’album Jakarta, elles ont été prises lors de ma dernière visite dans cette ville. Elles sont prise du haut du « Monas » cette tour célébrant l’indépendance de 137 m de haut dressée en plein centre de la ville et offrant un panorama a 360 degré sur les environ. Je précise qu’il faisait beau et que la brume sur les photos reflète uniquement la pollution, et oui c’est impressionnant dans cette ville ou la température ne descend presque jamais sous les 30 degrés.

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24 septembre 2008

Bogor - Jakarta and around<.

I am back on this blog after two weeks without news to tell you a bit more about my « adventures ». I have to admit that I was a bit too lazy to write down about it before, but here I am

On Friday, some tend days ago, Christof Julie and I gave a talk at the IPB (Institut Pertanian Bogor, or easily understandable: the University of Bogor). Unfortunately the audience was not as big as expected. The basic aims of giving such a talk is to inform local student about our research, provide them with a little bit of theoretical background in Primatology and finally , and here is probably the most important point, find students interested in the project to join us. Unfortunately the audience was limited to 9 people including maybe 3 or 4 students.The interest in our topic is also weak since we gave the talk in the veterinarian department, but nevertheless I wish some people were interested and took some benefit of these talks.

The following week end, in order to relax and to get out from the heat and the endless noise of Bofor, we reached the country side on the slope of the Salak mountain.   

We first went to impressive water fall, giant and wonderful one (up to 60 m, I let you own judge from the pictures). The car parked at the entrance of a small village, their, we had a great view over the water fall down the hill. After 20 minutes walking downstairs we reached the bottom of the water falls.

On the right, an impressive one with the water sliding down on grey-black volcano rocks. Not a strong stream going down, no, but small string of water joining each other at some point to separate again somewhere further down. It gives the impression of a net of water covering the rocks. Really beautiful!!!

Further down, a small pool surrounding by red rocks which remained me the wonderful flame colored rocks in Petra (Jordan), and above this small pool a “strong water fall” with a high debit this time. We even swam in the fresh water (about 22 degree C)? To stand right under the water is amazing, we feel as in a stupid advertisement for some tropical shower gel… But the best is to go underwater and to lay on the back at the bottom and watch the endless water falling down… In this kind of situation I wish I had a water proof camera to capture this moment and catch on the picture the water element…

After this first village and the wonderful water falls, we reached an other small village in which we find hot water sources. No more fresh water here, it’s almost too hot (about 38 degree C) in the swimming pool in which the child of the village jump happily.

Given I took pictures of them, they started to jump in the weirdest situation and in all senses, providing me with great pictures of the Indonesian youngness.

A bit uphill from the village, a small source comes out among a dense packet of bamboos, a small fraich area after the heat of the yellow water. The river around is also fresh and surrounded by some small bridge in bamboo. One can not make something more authentic.

I end up my afternoon by some reading after having eaten several sandwiches with tuna, cheese and tomato, really good one….

On the way back, we encountered some amazing rice field with palm trees reflecting in the water, really beautiful landscape. Unfortunately it doesn’t appear on the pictures given the darkness of the sky.

The following Monday, Julie left. She let Christof and I in the long waiting of our papers and other permits. Christof finally left today, but for me it’s a bit more complicated. Some political problem between the central government in Jakarta and the Province of Aceh in which I am suppose to work lead to difficulties to obtain requested research permits. Jakarta doesn’t deliver any permit anymore for the Aceh province. By waiting I made a poster for the evaluation of my department in Germany. I also finished my paper about hormonal seasonality in long tailed macaques which I will submit today.

Last Sunday, Christof and I have been to Jakarta. We took the “ekonomik” train (20 ct of euro for 60 Km, indeed it’s kind of economic). The problem of this trains are not the speed (they st as the first class one) but more how crowded it is. In fact, 300 000 people from Bogor work in Jakarta and most of them talk the train everyday. AT the beginning of the trip you are almost sited but after few stations you are like in a rock concert.. It was anyway a really good experience and completely bearable given the length of the trip (even not an hour). At the station, after having explain 5 times to different people that “no we don’t want to talk a taxi” and them replying that “but there is no other solution to go to the bus” we finally found a trustable guy who indicated us where was the bus station and which bus to talk. After almost 30 minutes of mini bus we arrived to the zoo.This zoo is impressive by is size but also by the diversity of animals presented. In Indonesia, one might think that it’s really easy just to go to the field and catch several species. Nevertheless, the also have non local one like lion, Siberian tiger, giraffes and gorillas.

But the zoo is really unorganized at all, and it’s kind of hard to orientate himself inside, especially since some species are presented 4-5 time sin totally different places but within really similar enclosure confusing even more the visitor. The heat is also a problem, way worth than in Jakarta, and walking in the shadow less zoo almost turn into a challenge at some point. Within the zoo, we find also a primatological center with an amazing diversity of primate. For this you have to pay on top of the zoo entrance. Hopefully they have a child price indicated separately on the price board, and this price is… exactly the same as the adult one (I really didn’t get the point of separating them… but in Indonesia I already start to understand the logic in anything). Within the primate center of course one might find orang outans, the mythic Indonesian symbol. Poor beast, turning into crazy because of the captive states. They drink their urine and destroy the ground using remove cement blocks as a hammer to destroy… even more cement. I also saw 6 species of macaques, including the long tailed and also the one on which Christof and Julie are working: the Sulawesi crested black macaque (for scientist: Macaca nigra). Gorillas and chimps are also presented as well as wonderful leaf monkeys.

After the visit and because of the heat I was so thirsty that I drunk successively a coke, a guava juice and a liter of water. All that to accompany a delicious lunch composed by local brochettes called “sate”, and their famous peanuts sauce. After the zoo, we started the “failure of the day”. First failure, to find out were was the exit of the zoo. I told you that the orientation is really hard here, especially when keluar “exit in Indonesian” is indicated in all direction. Explanation: there are 4 exits, but none of the panels explain or mentioned which one is what. After having turned around for almost half an hour we reached the good exit and took an express bus to reach the town center. This system of express bus is really efficient, plus they are air cond, which make the trip fast and comfortable. They drive on special corridors especially designed for them and stop at some fix point comparable to Tube stops. The first bus no problem, we exited at the right stop, easy it was written in advance on a digital panel within the bus. For the second one, the panel started to run bad and indicated the stop names with one stop of delay. Of course we missed our stop since it was indicated too late. We just had the time to realize that we were in front of the museum and the bus started again. We didn’t have time to jump from it. We thus stopped at the next station. The problem is there were about 1 Km if not more between the two stations, and walking this distance in Jakarta is really annoying. Now ay to take the bus in the other direction to come back to the museum, the queue to wait for it was so long. We this decided to go to the next station again, and from there the queue was more reasonable and we waited only 20 minutes to come back to the museum. Unfortunately the museum close at 2H30 Pm, a bit stupid for a national museum but still, it was almost three and no way to access it after the closing time. We decided to visit the Monas (a huge tower in the middle of a big park right in the center of Jakarta. 137 m high in the top of which you can see all around Jakarta. The entrance of the big park around was already hard to find, then you have to walk a good 400 m and then we had to go all around the Monas to find the entrance of the building. Finally we reached it at 3h32, and it closed at 3H30. Again no way to have a special agreement, even by explaining the guy that we were there only for one day and have no possibility to come back (which is not true but why not trying?)

In order to achieve our day on a positive point, we visited the great mosque of Jakarta. For the first muslin country in the world with 180 million muslin people, they had to build a relevant religious monument. From the guide, 300 000 people can fit inside the mosque, if we include the outside court. The engraved minaret is really artistic. The half sphere copula inside with golden colors is also impressive. This mosque is full of symbols like the 5 pylons inside for the 5 prey a day in the muslin religion, or this minaret of 6666 cm height like the number of pages in the Koran. .

For the way back we choose to take the luxurious train (80 ct of euro) with air cond and free sites. I am now in Bogor waiting for my papers and new adventures…

24 septembre 2008

Bogor - Jakarta et aux alentours

Me voilà de retour après deux semaines d’absence pour vous « conter » la suite de mes aventures. Non pas que ne ce soit pas passé grand-chose, mais j’avoue que la fainéantise a pris le dessus et je n’ai pas pris le temps de me remettre à mes récits, mais me voici.

Vendredi il y a 10 jours, nous avons, Christof Julie et moi (pour ceux qui se rappellent plus qui ils sont, cf les postes précédents) sommes allé donner une présentation sur nos projet de thèse à IPB (comprendre Institut Pertanian Bogor, ou plus simplement l’université de Bogor). Evidement, comme toujours avec notre chers collaborateur locale privilégiés, nous avons été prévenue la veille (demain je passe vous prendre à 12H30 et a 13H30 vous donnez un speach a l’université). Et comme nous pouvions nous y attendre, l’audience etaient loin d’étre de taille. A l’origine l’idée de donner un speach dans l’université est d’informer les étudiants locaux de ce que nous venons faire en Indonésie, aussi leur fournir un peu de théorie en primatologie, et enfin, et c’est peut être là le but le plus utile de la manœuvre, trouver des gens intéressés pour venir faire les zouaves en foret avec nous.

 

Malheureusement, avec une audience de 9 personnes dont peut être 3 étudiants, cela ne porte pas vraiment les fruits escomptés. Si on ajoute à cela que nous sommes dans le département d’étude vétérinaire, et qu’ils ne sont pas vraiment sensibles à nos sujet de recherches, vous pouvez imaginez le coté plus poli que fonctionnel d’un coté pour nous de donner cette présentation et pour eux de nous écouter. Pendant mon speach (environ 25 minutes) j’ai vue des yeux se fermer, des dos se courber, des esprit divaguer. J’ai eu le droit à une question, comble de l’ironie d’un mec qui a dormi la moitié de la présentation….

Ca ce fut pour le coté « politiquement correcte » de notre collaboration. Cela m’a plut néanmoins de donner ce speach en espérant que quelques personnes en auront retiré quelque chose.

Le week-end qui a suivi, histoire de se détendre un peu et de sortir de la chaleur oppressante (et surtout du bruit incessant) de Bogor, nous sommes allé, en compagnie du neveu du patron de l’hôtel ou nous logeons, à la rencontre de la campagne « Bogorienne ».

Sur les flancs du volcan local, nous avons tout d’abord atteint des cascade assez impressionnantes par leurs tailles (quelques 60 m de haut) mais surtout par leurs beautés (je vous laisse juger par vous-même sur les photos). La voiture se parque à l’entrée d’un petit village. De la haut nous surplombant la vallée et les chutes d’eau. Paysage grandiose, avec cet à pic et ces petits villages perchés au sommet des vertes montagnes.

Après 15 minutes de marche et de marches (pour reprendre la bonne vieille blague du routard) nous voici au pied de ces eaux ruisselantes.

Sur la droite une cascade assez impressionnante sur fond de pierre volcanique dans les gris noire, avec des filets d’eau qui s’écoulent de tous cotés se rejoignant et se dispersant à nouveau. Pas d’impression de haut débit mais plutôt d’un rideau d’eau couvrant délicatement la roche. Un régale pour les yeux…

Plus bas, un petit bassin entouré de terre rouge qui rappelle les couleurs flamboyantes des roches de Petra en Jordanie, et surplombant ce petit bassin une cascade au débit bien soutenu cette fois. Nous nous sommes même baignés. Eau fraiche mais largement supportable (dans les 22 degrés environ). Se tenir sous le jet incessant de cette eau ruisselante, on se croirait dans la pub pour Tahiti douche… Le mieux c’est de plonger son corps sous l’eaun, de s’allonger sur le dos au fond et d’observer les remous incessants au dessus de sa tête, dans ces moments là, j’aimerais avoir un appareil photo étanche pour aller à la rencontre de l’élément « eau » et l’immortaliser. Après cette exploration cascadiére, nous nous sommes rendus dans un autre petit village hébergeant des sources d’eau chaudes soufrées. Fini les températures acceptables, ici nous somme plutôt dans le trop chaud que le frisquet. Eau autour de 38 degrés, dans des piscine fabriqué de main d’homme, dans lesquelles les gamins du village, ravis, se jettent sans demander leur reste en tout sens et dans toute les positions. Le guignolos blanc qui prenait des photos prêt du bassin (en l’occurrence moi) s’est trouvé une source d’inspiration particulière à leurs pitreries, et ils ont régalé mon objectif de positions les plus variées et de sauts en tous genre. Un peu en amont du village, une petite source coulait entre de denses bambous, un petit coin de fraicheur après la chaleur de l’eau jaunâtre. La rivière alentour, froide elle pour le coup, est surplombée par de multiples ponts de bambous zigzagants… Artisanale et on ne peut plus authentique. Un dimanche de fraicheur, de relaxation, à la rencontre de la campagne indonésienne, que demander de mieux. J’ai finit mon après midi sur un peut de lecture, après avoir englouti quelques sandwichs thon-tomates-fromages délicieux. Sur la route du retour, nous avons croisés de belles rizières avec de beau palmiers se reflétant dans leurs eaux, ainsi que de superbes paysages qui malheureusement ne rendent pas sur les photos du fait de la grisaille du ciel.

Le lundi qui a suivi, Juilie est partie. Nous laissons Christof et moi à l’attente de nos papiers et accord en tout genre. Pour Christof, tout devrait finalement être bouclé aujourd’hui, le laissant libre de partir enfin vers la forêt dés demain. Pour ma part des problèmes politico interne entre le gouvernement central Indonésien et la province ou je suis censé travailler (Aceh). J’attends donc une solution alternative. En attendant j’ai préparé un poster pour l’évaluation de mon département. J’ai également finalement bouclé ma publication sur la saisonnalité hormonale chez les macaques à longue queues, que je devrais soumettre aujourd’hui pour publication si Antje (ma superviseur) me donne l’accord final.

Dimanche dernier (avant-hier en fait…) Nous sommes allés à Jakarta avec Christof. Pour se rendre sur place nous avons pris un train appelé « économique », en effet à 20 ct pour 60 Km c’est économique. Le problème de ce train, ce n’est pas sa vitesse qui reste convenable (1h de trajet environ), c’est plus le monde. En effet à ce prix là, c’est plus que bondé, et il n’y a pas de limite dans le nombre de passagers (on comprend d’autant plus quand on sait que 300 000 personne habitent à Bogor et se rendent chaque jour à Jakarta pour y travailler). Au début on trouve presque une place assise sur les banquettes qui bordent les murs, à la fin c’est comme dans les « pogos » d’un concert rock. Bonne expérience et largement supportable pour une heure de trajet. Après cela, direction un minibus. Aprés avoir refusé 5 fois de prendre un taxi et demandé à 10 personnes pour trouver quelqu’un qui ne soit ni un chauffeur de taxi ni un rabatteur, qui eux t’affirment que « non non non, il n’y a pas de bus pour aller au zoo il faut prendre un taxi ». Je me suis déjà fait avoir à l’aéroport en arrivant, pas moyen de me faire avoir une seconde fois.

Me voilà donc en route pour le zoo. Assez long trajet mais convenable.

Le zoo est impressionnant, d’abord par sa taille, ensuite par la diversité faunistique qu’il héberge. En Indonésie vous allez me dire ce n’est pas bien difficile, il suffit d‘aller se balader en forêt et on capture plein de splendides bestioles. Mais leur collection ne se limite pas aux espèces indonésiennes, on y trouve aussi des tigres de Sibérie, des ours malais, des lions, des girafes, des gorilles, des chimpanzés, j’en passe et des meilleurs. Le zoo est par contre d’une non organisation absolue, avec presque pas d’ombre… comme à Jakarta il doit faire dans les 35 degrés le matin… cela rend la balade un peu moins plaisante. Nous avons par mégarde atteint une zone interdite aux touristes, ou des dizaines de pauvres gibbons sont entassés dans des cages individuelles de 5 mètres carré, a crier à tue tête à n’en plus finir, rendant le bruit limite supportable. Ce zoo héberge également plus spécifiquement un centre de primatologie. Pour ce dernier on paye un second droit d’entrée, heureusement ils ont un prix séparé pour les enfants de moins de 12 ans (normal les enfants aiment les animaux) qui est…. exactement le même prix que le prix normal (ca valait bien la peine de les séparer sur l’annonce des prix), enfin c’est loufoques et marrant à voir.

A l’intérieur de ce centre de primatologie, évidement le mythique orang-outan, pauvres bêtes pris de la folie de la captivité vue en train de boire leur urine ou de casser le ciment du sol pour l’utiliser comme marteau et casser… encore plus de ciment… vilain cercle vicieux. Ils n’ont même plus la motivation d’utiliser les arbres alentours pour gambader, ils restent agglutinés autours du point d’eau à flemmarder. On trouve aussi 6 espèces de macaques dont celle que je vais étudier mais également celle qu’étudient mes collègues aux Célèbes (le macaque à crêtes noire, ou Macaca nigra pour les scientifiques). Gorilles et chimpanzés comme je le disais plus haut, et de jolie « leaf monkeys » ou langurs. Avec une telle chaleur, on est pris d’envies de boire et boire encore qui m’ont fait enchainer un coca, un jus de goyave et un litre d’eau. Le taux agrémenté d’un bon repas de brochettes de poulet sauce cacahuètes (appelées « sate », c’est une spécialité indonésienne).

Après le zoo ce fut le début d’une série d’échecs assez mémorables. Premier échec pour sortir du zoo. Keluar (sortie en indonésien) indiqué. On se dit « cool », on suit les panneaux, arrivé à une intersection, keluar à droite keluar à gauche keluar tout droit…Lla bonne blague en fait c’est qu’il y a 4 sortie du zoo, et ils n’indiquent pas laquelle est laquelle. Nous avons finit par trouver après avoir bien tourné en rond. Nous avons pris le bus « express ». Un système très ingénieux qui fait gagner du temps et est très confortable. Cela fonctionne un peu comme un tram, avec des bus sur des vois spéciales, priorité aux feux et climatisé, le grand luxe et pour sûre le moyen le plus rapide pour joindre un point A à un point B dans Jakarta la tentaculaire citée…(pour peut que l’endroit requit soit desservit évidement). Le premier bus, nous nous sommes arrêté sans encombre à l’arrêt voulu pour changer de bus (c’est facile, les arrêts sont affiché a l’avance dans le bus). Le deuxième aussi on s’est dit que ce serait facile étant donné que lui aussi annonce les arrêts. Le problème c’est que pile l’arrêt avant celui ou nous devions descendre, le système a dût prendre un cout de chaud et s’est mis à annoncer les arrêts avec un arrêt de retard. Evidement nous avant raté l’arrêt convoités (pour se rendre au musée). Le bus venait juste de redémarrer qu’en tournant la tête on a vu inscrit : musée national… « et zut !!! »). On se dit « qu’a cela ne tienne marchons depuis le prochain arrêt ». Problème, il était à plus d’1 Km de distance, et dans la pollution et le trafic hallucinant de Jakarta marché relève de l’horreur. Alors nous nous sommes dit « prenons le bus dans l’autre sens ». Mais non !!! parce qu’une queue de prêt de 300 personnes attendait pour l’autre direction. On a donc reprit le même bus dans le même sens pour l’arrêt encore d’après, ou en effet il y avait moins de monde qui attendait. Mais moins de monde qui attend cela veut aussi dire moins de monde qui descend à cet arrêt et donc moins de monde qui se libère dans les bus déjà bondés, nous voilà donc à attendre 20 minutes. Nous arrivons devant le musée, évidement il était fermé (il ferme a 14H30.. très intelligent pour un musée nationale, on nous avait dit qu’il fermait à 15h).

Nous décidons alors d’aller en haut de la grande tour en plein centre de la ville appelé Monas non loin de la (il semblait). Une tour de 137 mètres de haut d’où on peut voir tout Jakarta alentour. Après avoir fait un bon tour pour trouver l’entrée du jardin qui entoure le monument, nous voila dans la place. Nous nous approchons du fameux « Monas » évidement c’est entouré de grilles, et évidement l‘entrée est totalement à l’opposé. Le temps de trouver le chemin et de prendre quelque photos, l’accès au Monas était fermé (fermeture 15H30 il devait être 15H32..) pas moyen de négocier à moins de donner un gros pourboire et de passer sans ticket officiel… je préfère y retourner un matin tranquillement. Pour conclure la journée sur un point positif, nous nous somme rendu à la grande mosquée de Jakarta. Visite chaleureuse par un « guide ». Salle assez impressionnante, à priori d’après le guide la mosquée peut contenir 300 000 personnes en prenant en compte la coure à l’extérieur. Le minaret est ciselé et très artistique. A l’intérieur, on trouve une coupole bombé aux couleurs dorés d’où la lumière jaillit, assez spectaculaire. Cette mosquée est bourré de symbole, comme les 5 pilonnes pour les 5 prières quotidienne de la religion musulman, ou encore ce minaret de 6666 cm de haut comme le nombre de page du coran. Visite sympa…

Pour le retour en train nous avons opté pour le « luxe «(80 ct lol) avec clim et places assises…  

Et me voilà de retours à Bogor dans l’attente de nouvelles aventures et surtout de mon permis de recherches...

A la prochaine pour de nouvelles aventures idylliques

11 septembre 2008

Gunung Halimun

I’m back from my trip to the wild Gunung-Halimun National park. Given Christof (the German PhD student from my department) had fever, Julie (the French PhD student, who is also his girlfriend) stay with him (in fact Christof had typhoid fever and he was really made a good choice by deciding not to go to the trip for Gunung Halimun), and I left for the trip accompanied by a beautiful Slovenian girl I met the day before in the hotel in Bogor. If the real adventure is waiting for any visitor within this amazing tropical rain forest and its incredibly diversified flora, the “roots” aspect of the trip starts way before we reached the forest, at the really beginning of the trip. Indeed, in order to reach this forest you have to ride on non paved road by using different local transportation possibilities.  It starts with half an hour of mini bus called angkutan. You have to remain curved in this bus who clearly justifies the prefix of “mini”. Nevertheless, it’s from far the best way to share the daily life of these traveling Indonesian people. At a “city” called Bubulak, you’ve to change and take another angkutan, the color also change because you switch for intercity to intercity transports. In this one you have to wait until it’s full to live. Fortunately it takes only some few minutes given the bus station is almost always crowded and it’s one of the only roads to go to the west side of Java Island. After one hour of “curved back”, and shy smile to the other passengers, we reached Lowiliang. Here it’s the end of the public transportation and the start for the real adventure with potentially deadly risky turn but also amazing landscape around us coming one after the others under my impressed eyes. We have thus to find out some motorcycle and drivers willing to pick them up to Citalahab within the national park. People willing to do so are not missing, but the problem is that they do not always know the road. Willingness is unfortunately not enough. Our two drivers seemed really not aware about the direction to take and they kept asking around for the right direction. After 15 minutes of sign word and kind of explanation in indonesianoenglishosigns, we were driving on the road. The road starts fine and is kind of good quality at the beginning, we started therefore the trip quiet fast. We reached some highly sloppy hills with cliff on the right side above some valley and hills all around us. The green vegetation covers all the ill around and we see from time to time some trees coming out of this green entangled hill. Giant trees with long liana hanging all around… amazing.

After two or three missed turned, some indications provided by young boys with necked feet who walk around in the middle of nowhere, we seemed to be on the right road. Indeed it was so destroyed that it as to be the one. But it was only the start. After a bit less than two hours a big panel ‘«

Gunung Halimun National Park» welcomes us. We had a look around us; we were for sure in the middle of nowhere with not any tracks of any village or even civilization around us.  We are suppose to reach the village where a Korean guy (Sanha) is performing is PhD on feeding behavior of gibbons, and that was the deal not to be let here… If we trust the driver here we are, that’s it, the big joke. After having asked to an old man resting somewhere around we found out that the requested village was 14 Km from there. The first 4 Km of the road at the entrance of the park sounds really promising, and made the chock from the paved road to the kind of big trail even stronger. Indeed they paved only the first kilometer and the last 10 can’t for being called “road” since it’s so destroy. In fact it consists only in some stones put randomly on the permanent mud. I am pretty sure that old paved roman road before JC was much easier to ride. My motorcycle was much more like a scooter and my drier had so many troubles to avoid the scooter to hurt stones on the ground. Several times I had to walk next to him and, most of the time; I walked even faster than him riding the scooter. The real adventure I told you. During this time Lara, who was luckier, had so much advance on us that she had the opportunity to take all the pictures she wanted.

After 1 H spent on the last 1à Km, we are almost at the final destination, we ask after Sanha’s house to the inhabitant of the small village uphill and after 1à minutes we finally arrived.

Citalahab, a small village of 30 house completely downhill with surrounding rice field, the plantations, and tropical rain forest. So cut with small paved “street”, small bridge in wood and its stream encircling the village.

Sanha welcomed us so greatly and offered hospitality in two unoccupied rooms within the house he rents for his researches. Despite the real isolation of the place everything seemed perfect here, great food, amazing forest, friendly hard working assistant, relatively approachable animals (even if gibbons are used to spend most of their time at the really top of the tree, making observations much harder for the researchers).  

The first day in the middle of this paradise we just walked around among the tea plantations on the steep slopes. We ended the day by a night walk among the rice field and also along the forest edge. We didn’t see all what I expected ( in particular the amazing flying squirrel used to fly from tree to tree at night at the border of the forest). We only encountered some frogs not particularly beautiful and some sleeping insect. I have to say that the dense fog around didn’t allow to clearly see what were going on in the trees.

The day after, we entered the forest with a local guide affiliated with the national park for 10 Km of up and down trek during the all day. I really felt I was back to my real life, what I truly like, the real wildlife, the feeling of being in a “real world” not spoiled by humans (not yet…). I think I’ve never seen a jungle looking like as much as the one we can imagine from the movies. The jungle like in Moogly and the jungle book. Amazing tall trees of 60 m much higher than the one in Madagascar even in the middle of the deep primary forest. In Peru the tall trees were less impressive since it was almost flat. But here the slopes, the hilly landscape, the valleys, the curves of the small streams, everything create a perfect environment to highlight even more the beauty of the surrounding plants. Each plant is like an art piece in itself perfectly integrated among this crazy diversity. Everything is green, wild but peaceful. In fact, I realize the day after that the apparent peacefulness of the forest applied only for who remains on the main trails. Outside of it spiny ferns and cutting leaves are waiting for you and the way to cut or hurt yourself are not missing.

Monday morning I left at 6 top accompany Sanha in his daily trip to follow the gibbons. I think that I am really lucky, indeed, the day before I saw the three species of primates inhabiting the Gunung Halimun tropical forest (surilis, silver leaf monkeys and gibbons) and the Monday I saw an intergroup encounter between three groups of gibbons which is kind of rare. It’s quiet confusing for the researcher like Sanha to find out who’s who but make things so interesting to observe for me.

A mix of scream, fight, show off and race throughout the canopy, amazing!!!

Already from far we heard the characteristic loud calls of the females, which allow us to find the animals relatively easily and really fast. But when you are close to them it’s like a thousand of concert mixing inside of your hears it’s really great.

I was back to my previous pleasures, running after the primates, sliding on the muddy slopes, watching the animals through my binoculars, neck hurting because you spend ages watching up… Yes gibbons remains most of the time above 40 m even if the group we followed was the more habituated of all the groups Sanha is studying. That’s also kind of explanation why I don’t have great pictures of these guys to put on this blog.

These gibbons are crazy with their characteristic suspensory locomotion. Indeed, their long arms are even longer than the body plus the legs, allowing them to hang under the branch and to balance their body from branch to branch. I think it’s one of the most efficient locomotion in the primate world in term of energy expenditure per distance traveled.

No extra expenses, just the minimum. From tree to tree, most of the time they just let them fall down grabbing a branch of the “recipient” tree at the last minute. It’s incredibly beautiful to watch really artistic. It’s also because of their locomotion that they sometimes reach wired position in the tree like the one on the picture.

Apart from monogamous gibbons, the forest is full of other surprises like the flowers emerging from the ground at some meters of the mother plant through an underground bulb, or this giant strangle trees which strangle a living tree until the “victim” die, letting a crazily huge hole of some meters of diameter in the middle. The one on my picture did not achieve to kill the parasitized tree that’s why there is not yet this characteristic hole… On the pictures we nevertheless see well the entangled roots of this parasite.  

Insects, and particularly dragonflies, are also amazing. Just have a look on the pictures of this blue skinny dragonfly, amazing isn’t it? Within arthropods, spiders are beautiful too (thin legs and body).

The rain surprised us at 3 PM the last day and Lara and I went back while Sanha and his assistant kept collecting data (he had to follow them until they sleep, this way he is able to find them right away the day after saving some precious time of observation and increasing the amount of collected data).   

When you’re back from a full day in the forest completely wet and muddy you really wish you’ll have a great hot shower. Unfortunately the water in the Sanha’s house is called, but not only cold as it is also in the Puri Bali Hotel in Bogor, the water there comes directly from the forest and is really freezing. Anyway you feel really fresh and fit after it…

During these three days in this green paradise, I also had really nice food, from rice to Chinese pasta, mixed with vegetables and of course species. Some tofu also, and soy seeds fried in soy sauce, great!!!.  

It was really hard for me to leave this place.

When we woke up on the Tuesday morning, the ants have prepared kind of biog surprise for us. The invaded the closes drying outside after the copulation flight (the queen ants often fly right after a string rain and then build a new nest). But this time the nest was chosen on our clothes, even inside the rain jacket of Lara full of hundreds of ants... It took my some 15 minutes to get rid of all this guys…

The way back to the crazy traffic of Bogor was faster since the motorcycles of locally living people were much more adapted to the destroyed road.

I saw on the way back what I missed on the way to go because of the week end, hundreds of workers in the tea plantation with their big hut characteristic of Asian guys. They go up and down several time t collect the tea in this steep slopes, it should really be exhausting. Fortunately, the sun is not shining completely because some thin clouds are always covering the sky. The heat is therefore much more bearable.  

On the road I saw some young guy dressed as “Rasta man” with large trousers, baseball hut van’s baskets and characteristic sweat shirt. Only the marijuana is missing, but I think it’s not appropriate even for local country side people since dead penalty is still applied for any kind of drug possession, hard drug like cocaine or soft they don’t make any distinction. I also saw a guy proudly wearing a “Taliban” T-shirt. Does he know who they are?

I’m now back to Bogor among the angkutan, the characteristic scents and endless noise (while I’m writing two imams are screaming in two different mosques at the same time producing kind of non harmonic stereo).  

Yesterday I’ve tried one of the Indonesian specialties, the martabak. A kind of giant crêpe really thick (even thicker than a pizza, and about the same diameter) with on it mixed peanuts, chocolate and surprisingly some chocolate. It was great, really heavy but great. (I think a full portion of it represent about the same nutritional intake than a big pizza).

I’ll probably be stuck in Bogor again for 10 days. I think I’ll have some time to visit the surrounding areas and to report it here for you.

11 septembre 2008

Gunung Halimun

Me voici de retour après mon escapade programmé dans le parc made in « Wild » de Gunung Halimun. Comme Christof (le thésard allemand de mon département) était fiévreux, Julie (thésarde française, accessoirement sa petite amie) est restée à ses cotés (il s’est avéré un peu plus tard qu’il avait la fièvre typhoïde, il a bien fait de ne pas s’engager sur les lacets interminables rendant au parc national de Gunung Halimun), j’ai donc embarqué sur ce trip avec une charmante Slovène, rencontrée à l’hôtel à Bogor, en mal de grand espaces. Si l’aventure attend le visiteur au tournant dans cette forêt tropical à la flore démesurée prise ostensiblement de folie des grandeurs l’aspect « roots » prend ces racines bien en avant au tout départ du voyage. En effet pour attendre cette foret paradisiaque il convient de cheminer sur des routes peu si ce n’est pas du tout aménagées en utilisant divers moyen de transport. Le voyage bucolique commence par une demi-heure de mini bus appelé angkutan. L’européen moyen (en l’occurrence moi ;-)) ne peut qu’être courbé dans ce « bus » qui honorent fièrement leur préfixe « mini »… Néanmoins c’est de loin le meilleur moyen de s’imprégner du quotidien de ces indonésien « voyageur » se rendant d’une ville a l’autre sur des kilomètres par ces seuls moyen de transports public disponible. Dans une « ville » appelé Bubulak, petit changement d’angkutan, changement de couleur également, on passe sur le réseau « interurbain » et il convient d’embarquer à bord ‘un angkutan bleu. Ici pas de prise aléatoire de passager comme dans l’angkutan précédent, il faut attendre que le minibus soit rempli pour partir. Bien fort heureusement cela ne prend pas longtemps et me voilà donc parti sur les petites routes montagnardes de l’est Java. Une heure de dos courbé, de serrages de fesse et de sourires discret aux passagers mitoyens, nous voilà à Lowiliang. Ici c’est la fin des transports public et le début de l’aventure à l’état brute, la vrai, avec le risque à chaque tournant et les paysages époustouflant qui se succèdent sans coup férir. Il convient donc de dénicher une moto et son chauffeur afin de nous conduire au bout de l’irréel. Ce ‘est pas chose complexe que de trouver âme serviable qui veille vous amener la bas, le seul problème c’est qu’ils ne savent pas forcement comment s’y rendre. La bonne volonté ne fait pas tout. Nos deux chauffeurs semblaient bien dans le flou absolu au départ à demander leur chemin à droite à gauche. Après un bon quart d’heure de discussion mi signe mi mots en indoneso anglo impro, nous voilà sur la route. A fond les ballons au départ sur la route encore de bonne qualité. Et puis l’on atterrit sur un flanc de colline avec ravin surplombant la vallée sur la gauche et des collines abruptes aux abords, recouvertes de végétation grouillante, du vert et encore du vert. Des lianes qui s’entortillent sur les troncs émergeant de ces boulles vertes qui font officient de collines. Grandiose !!!!!

Après deux trois virages manqués, et des indications sur le chemin à suivre, plus ou moins précises, fournis par des gamins aux pieds nus qui vagabondent au milieu de cette campagne perdue, nous voici sur une route qui promet d’être la bonne tant son état est dégradé. Mais ce n’est que le début. Après prêt de deux heures de routes, un panneau nous accueille « Gunung Halimun National Park ». En indonésien, écrit en grosse lettre. Mais nous avons beau regardé autour de nous ou au loin, pas de trace de civilisation alentour, hors nous sommes censé arriver dans un village ou séjourne un coréen qui étudie les gibbons et leur alimentation pur sa thèse. Les chauffeurs nous disent que nous sommes arrivés, la bonne blague. 1à minutes de discussion plus tard nous voila reparti, a l’intérieur du parc cette fois. Historie sans doutes de faire bonne impression, ou alors tout simplement par manque de moyen, ils ont goudronné seulement les 4 premier Km de route depuis l’entrée du parc. C’est fortement appréciable, mais cela démultiplie l’ampleur du choc lorsque l’on se retrouve à la fin de cet aménagement sur une route encore plus défoncé que la précédente. Ici le terme de route ne convient même plus, ce sont des cailloux posé sur le sol en boue stagnante. Je pense honnêtement que les belles allé pavée romaines étaient plus praticable. Néanmoins, nos chauffeurs s’escriment sur ces routes tortueuses, surtout le mien. En effet monsieur aune sorte de scooter au bas de caisse tellement bas qu’il se doit d’être précautionneux afin de ne pas heurter la carlingue à chaque petite pierre. Il en percute tout de même un bon nombre. Sa précaution réduit considérablement ma vitesse, et me voilà à marcher a coté du scooter à une vitesse plus rapide que ce dernier. J’ai adopté cette « stratégie » pour les montés ou mon pauvre chauffeur et son scooter tellement non adapté aux conditions de la route galérait tellement. La miss Slovène (Lara) a eu tout le temps de s’arrêter pour prendre pléiade de photos le temps que nous les rejoignons.

Après 1H passées pour faire les quelques 10 Km finales, nous voilà presque a destination. Encore quelques questions aux locaux qui nous indiquent la maison du Fameux Sanha (le thésard coréen) et nous voilà arrivés. Un petit village d’une trentaine de maison, perdu entre les collines verdoyante de plantation de thé. Ces petites ruelles pavées, ce petit pont en bois, ces rizières avoisinantes, ses divers bananiers et ce petit ruisseau entourant le hameau, tout cela est on ne peut plus charmant. Sanha, très chaleureusement nous a hébergés dans des chambres libres de la maison qu’il occupe, à l’année, pour ses recherches. A par l’isolement évident sa vie semble idyllique. Cuisine excellente préparée par la cuisinière qu’il emploi, guide compétent et motivés, foret phénoménale, animaux bien habitué et pas si difficiles à observer (malgré leur fâcheuse habitude de se percher de manière quasi automatique au sommet des arbres, je parle ici des gibbons).

La première journée dans ce paradis fut agrémentée de petites balades dans les plantations de thé épousant les pentes abruptes des collines alentours pour finalement s’achevé par une petite balade nocturne qui n’a pas forcement porté tout les fruits escomptés (nous avons seulement déniché quelques grenouilles, mais pas de mammifères, et surtout pas de ces hallucinant écureuils volant qui parfois selon els dires locaux s’envolent d’arbres en arbres a la tombé de la nuit en lisière de foret). Il faut dire que les conditions de brume quasi maximale n’ont pas laissé de grande chance d’apercevoir quoi que ce soit dans les arbres.

Le lendemain c’est balade en foret avec 10 Km de monté descente pendant toute la journée. Je me suis senti quasiment revivre, me voilà de retour dans mon élément. Une très bonne introduction à ce qui m’attend a Ketambe dans cette forêt de toute beauté. Je pense que je n’ai jamais vu une jungle aussi caractéristique. Foret tropicale humide, avec ces arbres gigantoissime culminant sur certaine pentes à 60 m. Rien à voire avec Madagascar ou même au plus profond de la forêt primaire les arbres plafonnes à 40 m. Au Pérou les arbres étaient également démesurés, mais l’aspect plat du terrain ne rendait pas la même impression. Ici avec ces pentes, ces vallons, ces creux tout parait démesuré. Chaque plante a sa place, et l’occupe de manière rayonnante. Tout est verdoyant sauvage sans être hostile. Enfin c’est un peu vite parlé, car le lendemain en me rendant en forêt en compagnie de Sanha afin de suivre les gibbons habitué de m’imprégner de leur mode de vie, j’ai pu me rendre compte que hors piste aménagé, de petites surprise pas forcement appréciable nous attendent. Des fougères aux épines acérés caché sous les feuilles, aux lianes épineuses, en passant par les plantes au feuille tranchantes comme des lames de rasoir, les raisons de se couper, s’écorcher, se piquer ne manquent pas. Néanmoins cela relève aussi le charme du lieu, il faut souffrir pour apprécier la nature dans sa globalité.

Lundi matin je suis donc parti à 6h en foret avec Sanha. Je crois que je suis sincèrement chanceux. Parés avoir vu la veille les 3 espèces de primates des lieux (les surilis, les leaf monkeys argentés et les gibbons) même si ce fut très bref pour certains, j’ai eu l’occasion ‘assister de bon matin a un conflit entre 3 groupes de gibbons. Confusant pour le chercheur qu’est Sanha, passionnant pour moi. Mélange de cris, de chahut, de course dans les arbres, d’impressionement mutuel.

Déjà de loin les « loud call » produit par les femelles nous ont permis de les localisé quasi immédiatement, mais une fois que nous fûtes à proximité, ce concert acoustique a emplie mes oreilles comme milles orchestres se déployant dans la foret alentours.

J’ai retrouvé les joies de la course à l’observation, de la chute dans les pentes boueuses, de l’observation à la jumelle, des maux de coup a force de regarder en l’air. Parce que oui els gibbons sont caractérisé principalement par leur aspect de singes des sommets. Et bien que le groupe que nous suivions lundi fut un des mieux habitué, ils restent a une sacré distance des observateurs. Ce qui explique aussi les photos médiocres que je vous présente…

Ces gibbons sont fous avec leur locomotion si particulière (locomotion par suspension). En effet leur long bras, plus long a eux seul que le corps et les jambes réunis, leurs permettent de se balancer de branches en branches en restant suspendu. Sans doutes le moyen de locomotion le plus efficace en terme de rapport énergie / distance parcourue. Pas d’effort superflu le balancement de leur corps, tel un ballet, leur permet de se propulser à travers la canopée, et quand il convient de changer d’arbre ils se laissent quasiment tomber sur les branches de l’arbre « d’accueil » sans forcer leurs dépenses énergétiques par de sauts inutiles. C’est vraiment artistique comme mode de déplacement, et superbement beau voir. C’est comme cela aussi qu’ils se retrouvent dans des positions parfois vraiment loufoques (voir les photos).

La forêt, en dehors de ces gibbons farfelu monogames réserve d’autre surprise de choix comme ces fleurs naissant de la racine d’une plante se trouvant à quelques mètres, ou encore ces arbres gigantesque appelé étrangleurs, qui enlacent leur « victime » (en l’occurrence un arbre) le parasite et en vienne a bout, laissant place a un trou de plusieurs mètres de diamètre en son centre, place de l’ex torturé. L’arbre présenté en photo est en pleine accomplissement de son œuvre mais l’arbre au milieu résiste encore et c’est pourquoi il n’y a pas encore ce trou caractéristique au milieu. Néanmoins on voit bien l’enlacement des différents rameaux de cet arbre étrangleur qui prennent place autour de la plante parasitée.

Les insectes, et plus particulièrement les libellules, sont ici encore plus qu’ailleurs de toute beauté. Vous ‘aurez qu’a voir els phot de ces libellules bleues magistrale a la taille si fine. Dans la catégorie arthropode, les araignées ne sont pas mal non plus (voir photo encore).

La pluie nous a surpris sur les couts de 15 h le dernier jour et nous sommes rentré Lara et moi pendant que Sanha et son dévoué assistant finissait la collecte de donnée et attendait que les gibbons s’endorme afin de connaître leur arbre « couchette » et de les retrouver facilement le jour d’après.

En rentrant trame de sous la pluie, la première chose dont on rêve c’est d’une bonne douche chaude. Envie qu’il faut vite laisser de coté, en effet ici l’eau vient directement de la forêt, et si a l’hôtel de Bogor elle est déjà fraiche, ici elle est carrément glaciale. La douche se révèle tout de même revigorante.

Pendant ces 3 jours dans ce paradis verrouillant, j’ai également très bien mangé, entre riz pates chinoise, le tout très épicée, des œufs de temps en temps et des tofus ainsi que ces galettes de graines de sojas dont je ne me rappel pas le nom. Un délice.

Il fut dur pour moi de quitter ces lieux berceau de toutes mes aspirations. Ce fut aussi je pense un grand bol d’air pour Sanha que de nous avoir comme visiteur tant il est évident qu’il est extrait de toute relation sociale dans ce village. La barrière culturelle est bien trop grande malgré qu’il parle indonésien parfaitement. Soin assistant qui viens de Sumatra c’est trouvé une femme dans le village et ils emble bien seul…

Au réveil le mardi matin, les fourmis reines nous avaient préparée une bonne surprise. Après la pluie torrentielle de la veille, elles sont sorties de leur niche pour leur fameux vol nuptiale copulatoire. Seulement je pense qu’elles ont fait fausse route en élisant chacun de nos vêtement a séché sur la cordelette comme le future lieu de construction de la colonie. Plus particulièrement le K-way de Lara était réellement remplie de centaines de ces petites bêtes. Cela m’a bien pris 10 minutes de l’en débarrasser.

Le retour vers le trafic grouillant de Bogor fut plus rapide. En effet les motos que nous avons trouvées auprès des locaux sont parfaitement adaptées à la route destroy…

J’ai pu observer contrairement au samedi de l’aller ou les gens ne travaillaient pas dans les champs, des centaines de ramasseurs de thé à l’ouvrage avec leur grand chapeau tellement asiatique (cf. photo). Travaille harassant que de passer et repasser, pour faucher le thé dans ces pentes abruptes. Heureusement le soleil est quasiment voilé en permanence par les nuages et la chaleur reste supportable (en plus nous sommes ici en altitude).

Sur la route du retour, j’ai également pu observer que même ici au milieu de nulle part la mode fait rage, des jeunes de 14-15 ans habillé en vrai hip hop man ou rasta faraille c’est selon, sweat capuche, casquette, van’s au pied et pantalon bouffant… il ne manque plus que le join au bec, mai de ce coté là la peine de mort est toujours de mise ici en Indonésie alors mieux vaut s’abstenir même au milieu de la campagne (il ne distingue pas les drogue dur ou douce tout ce qui est drogue est passible de peine de mort).

Un autre jeune de cette campagne porté un T-shirt a l’effigie des Talibans, je me suis demandé s’il sait même ce qu’ils sont. Tout comme sur les marchés quand j’ai trouvé choqué des portes feuilles portant ostensiblement une grosse croix gammée sur fond de drapeau allemand. Passé historique que je ne connais pas…

Me voici donc de retours dans la ville aux milliers d’angkutan et aux bruits incessants. Hier soir je me suis rendu au cinéma voir un film assez nul il faut bien le dire, un Mathieu Casovitz production très décevant (Babylone A.D.). Néanmoins c’était agréable de sortir. Au retour Julie ‘ma fait essayer une des spécialité indonésienne, les martabak. Une espèce d’énorme crêpe (plutôt un blinis mais du diamètre d’une grosse pizza) avec dessus un mix de chocolat cacahuète et très surprenant : fromage. Et cela s’avère excellent. Très bourratif mais excellent. (Une portion est certainement plus bourrative qu’une grande pizza entière).

En guise de dessert et même de diner ce fut appréciable.

Je vous laisse ici pour aujourd’hui. A priori je suis bloqué a Bogor pout bien encore 10 J. J’aurais donc je pense le temps de visiter les alentours et de vous apporter mes aventures prochaines en espérant être à Sumatra le plus vite possible.

Merci de votre fidélité

4 septembre 2008

First steps on the Indonesian ground

 

Here I am, on the Indonesian ground, within a « small » city called Bogor and its 900 000 inhabitant (about 60 Km south OfJakarta). To reach this place, I had to stop in Abu Dhabi (United Arab emirat Capital). Ethiad is the national company of this country and you have to stop in Abu Dhabi while you’re travelling with them. The airport there is amazing (have a look at the pictures) with giant mosaics covering the ceiling in the main hall: a perfect mix between modern and ancestral architecture. We wouldn’t anyway expect less in the main airport of such a rich country… If you have any opportunity to travel with this company, go ahead, especially since, in top of the great airport, services on board (in particular food and entertainment such as individual screen with an amazing choice of movies, games and music, and the food).Just to give you a kind of impression about the proposed food on board, here is the menu proposed in one of the flight I took.

Salad of tandori chicken with tagliatelle pasta

Tomato parmesancheese risotto, bittom mushroom creamy seafood marinara, saffron rice and roasted vegetables, Arabian lamb tagine, vegetable couscous and green olives

Passion fruit glazed cake

Cheese

Tea or coffee.  

To summarize, a great travel with all requested comfort and only 10 minutes delay at the arrival. I won’t explain in detail the trouble and tricks I had to face at the airport, ranging from paying 8 times more than the official price for a Mobil sim card to take a taxi to reach the bus instead of using the free shuttle…. Nevertheless, after 2 hours in a air acclimatized bus I reached Bogor Monday afternoon. I have been welcomed by a heavy rain, which is not that surprising since Bogor is called capital of the rain in the country. The whether remains good anyway in general, and except some sudden shower, we were able to move as we want without having to care about the whether.

If some of you don’t know that Ramadhan started this week, here it is impossible to forget… It’s a really tricky way just to find some food during the day and even sometimes to get a bottle of water. In top of it you have to hide to eat and drink during the day in order not to bother local people and make them envious…

The first day we thus had to eat in a kind of Indonesian fast food, but food was fine and cheap…

Yesterday, we got closer from non Muslim local people and found a Chinese restaurant open during the day.  First challenge for our stomach since we had fresh vegetables and ice in the ice-tea… Anyway we are still healthy even though it was (as would say Christof the other PhD student from the same lab as me in Germany) it was a good candidate to cause stomach problems. 

We also met with the person in charge of international exchange and collaboration between Indonesia and Germany. He help with administrative process, he is the link between foreign researcher and local institution, he helps us to get all required permits in order to be allowed to follow the crazy monkeys in the wild side of the country. We also met the guy who go for us everywhere between Bogor and Jakarta in the different office where we wouldn’t get any single word of what the say. Moreover, he knows how things work here and when you have to give some tips to make the process faster and avoid staying indefinitely stuck in Bogor. We will anyway have to stay at least two weeks which is the minimum requested time to get all the permits, tips or not…  

This WE, I’ll take some time to visit a National Park called Gunung Alimun in Center Java where you have good chances to see gibbons (apes with longue arms and using suspensory locomotion ).

Bogor is a dense city, really full of life and relatively polluted. We never really know if the mist around is due to the whether or to the pollution.  The heat here is not as oppressing as in Jakarta (from what one told me) but it is still quiet hard to stand. I have to get used to it and then I guess it’ll get better. This city is exhausting in itself with minibus, pousses pousses, cars, motorcycle and bike ridding in any sense. Moreover the drive on the left which doesn’t help.. In particular, the main big road on the city (main axes which is in fact more like a circle going around the botanical garden, a loop on which minibus are turning endless).  My small hotel is just next to this main street with his basic quiet big room and crazy high ceiling.  

The botanical garden is really a peaceful area in the middle of the car jungle of the city. To loose is self among this 87 Ha of plants is as getting out of any reality. Even if the paved road are crossing it, and even if some motorcycle or car are driving into it, we feel as if we would have been to a real forest in the middle of nowhere  (see pictures). At the top of a hill you hear the crazy cicada sounds, it comes into your head and make you travel far away from any civilized world. Later on, you cross a small pool with such a crazy diversity of plants and this amazing giant waterlillies (1.8 m diameter, able to cary up to 12Kg each)… I have never seen such a wonderful aquatic landscape. A paradise for this hundredth of dragonfly flying around. After crossing some dense vegetation you reach a small fountain which surrounding gardens comparable to a mini Versaille. In some part of the garden, almost deserted, you gradually enter into the wild, with this liane, aerial roots and divers palm trees. As a I played the adventure guy, going into contact wuith the simily true wildlife, I’ve been stopped by some red ants not happy at all to be disturbed.I wanted to have a closer look at this crazy parasite strangle trees which strangle big trees from outside, and once, the tree dead, remains a kind of cylinder empty in the middle, which you can climb. But yesterday, ants didn’t want me to see it more closely and they attacked me, which was really easy for them since I wore open sandals and short. Now I know I have to avoid disturbing them, because it’s quiet hurting.

On the north western part of this garden you can encounter the presidential palace. You can visit it only if you are more than 10 and if you organize it at least one week in advance. It a palace all white surrounding by a large park in which some deers are gently running around. It was part of the imperator menu before…

I think I’ll go back to this magic gardens in order to put some freshness and evasion in my days. I off course haven’t bee, through all the plant diversity, I also missed one of the place highlight: the giant bats hanging in the trees.

In the middle of this park you fill as if you are the gravity center of the city, everything, everybody is turning around you.  From a bridge above the Bogor river you can have a look at the crazy endless circulation, crazy traffic, crazy advertisers, and you then appreciate even more the peacefulness of the place. Freshness and peace feelings.

I’am going to the market among the noisy screaming sellers and the endless traffic which enter the smallest street and add the advertiser melody to the surrounding noise. One should be able to get used to it, but I’m not yet. Of course Indonesian people are great, really friendly, and really attached to tradition, respect of hierarchy. Surprisingly despite a majority of Muslim inhabitant, most of women do not wear the veil and they are much more “visible” and active than in the Arabic countries I visited. I’ll tell you if my impression remain the same once I’ll have visited Aceh in

North Sumatra were the apply charia low and where everything is probably much more strict than here. From a first impression, I nevertheless have the feeling that woman condition is not that bad here.

I’ll be back soon for new adventure, probably after my trip in the national park.

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Tozbu dans la jungle indonésienne
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